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11/27/11(Sun)14:23 No. 4601759 File1322421790.jpg -(42 KB, 438x453, hum.jpg ) >>4601593 Justement,
cette reconnaissance n'a pas à être conditionnée par le fait qu'ils
soient ou non tes amis ou selon qu'ils fassent ou pas des choses qui te
déplaisent. Ils n'ont pas à devoir supporter à chaque fois le risque de
se voir rappeler leurs origines et remettre en cause leur citoyenneté au
moindre faux-pas ou à vos moindres sautes d'humeurs. J'imagine qu'il te
vient plus facilement à l'idée déjà de ne plus considérer comme
français des jeunes qui taguent certes "Algérie en force", mais en
français et aux côtés du nom français de leur ville et de leur
département français, que d'autres jeunes qui revendiquent leur
"identité"-idéologie nazie pourtant anti-française ou des corses
terroristes qui dynamitent ou assassinent des représentations de l’État
français. Il serait intéressant de se répondre intérieurement au
pourquoi de cette différence de traitement. Si ce sujet
t'intéresse vraiment, d'innombrables travaux ont eu lieu dessus et tous
convergent vers les mêmes conclusions : le fait de revendiquer leurs
origines n'est en aucun cas un rejet de leur identité française, mais
relève du même mécanisme que toutes les autres démarches de recherche
identitaire qui nous touchent tous à l'adolescence (hippie, hardrock,
nazisme, etc.). De ce domaine, le problème n'est vraiment pas de leur
côté, mais dans celui de la société française, qui est de savoir si oui
ou non, elle peut considérer ces gens (plus "différents" qu'à l'habitude
-- noms, religions, etc.) comme français au même titre que les autres,
c'est à dire de façon définitive. Et, oui ou non, c'est là en premier
lieu ce à quoi il faut répondre.